Mon tango, erreur ou hasard ?

Bonjour à tous,
En effet, j’ai découvert le tango par erreur. Je vous dis tout, presque !
Ma cousine préférée habite Athènes (personne n’est parfait), nous avons le même âge et sommes très copains depuis toujours et c’est donc bien normal que je sois invité au mariage de sa fille.
Seulement il y a un problème, c’est que je ne sais rien danser du tout. Certes, je me lâche parfois en fin de certaines soirées un peu arrosées mais le bagage est un peu léger. Je décide d’apprendre le tango me disant que cela ne doit pas être très compliqué, ce sera déjà un minimum. Je m’inscris donc à un cours où il n’y a pas grand monde, je n’insiste pas.
Google (un ami) m’indique qu’à Nantes, il y a une initiation de tango argentin un lundi par mois. A ce moment, j’ignore qu’il est différent du tango des familles (on dira “européen” par opposition à l’argentin) et je me lance. Il y a foule, mes premières salidas sont un peu tordues, celles des autres aussi, donc tout va bien. Il est quand même un peu bizarre ce tango !
La milonga qui suit le cours commence, les couples occupent la piste et là je vois des choses étonnantes. Je n’y comprends rien, il n’y a pas deux couples qui font le même truc, mais le désordre est bien organisé puisqu’à la dernière note, tout le monde s’arrête en même temps, pile-poil ! Je suis scotché...
Et puis il y a cette musique aussi que je croyais oubliée qui me revient. Dans la famille il y avait des musiciens (amateurs) et les dimanches matins, la radio inondait la cuisine des plus grands succès d’André Verchuren et de Marcel Azzola.
J’ai moi-même fait deux ans de clarinette avant que nos chers petits Anglais ne virent tout le monde avec leurs guitares “très électriques” au début des années 60.
Voici donc ma découverte du tango.
Pour en revenir au mariage de ma petite cousine, il a eu lieu au mois de juin alors qu’il avait été initialement prévu un plus tôt, et à cette date, je n’ai pas pu y assister pour des raisons professionnelles. Le tango “européen” que j’avais envisagé d’apprendre n’aurait servi à rien puisque la noce s’est faite en folklore grec.
Le tango argentin, lui, est resté...
Et depuis, comme vous tous, j’écoute quotidiennement cette musique envoûtante. Je danse aussi, au mieux de mes modestes connaissances, dès que l’occasion se présente.
Grâce à ce tango, je suis allé passer quelques vacances à Buenos-Aires où j’ai rencontré des tangueros (as) très sympathiques et accueillants parmi lesquels, entre autres, Alberto et Fernanda, des profs amis de Carina.
Outre le tango, la fabuleuse viande et le vin (13/14cv de base) ont également retenu mon attention, surtout du côté de chez Peque.
Un bonjour particulier à Marisa et Roberto du club de Zarate.
Sentimientos (de France)

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